16 Tendances du Marketing digital que vous ne devriez pas ignorer en 2021 (et après)
Comment le marketing digital va évoluer ces prochaines années ? Quelles sont les tendances du marketing digital en 2021 ?
Vous vous posez sûrement ces 2 questions. Et cela se comprend …
Le marketing digital est une industrie en constante évolution.
Chaque mois, de nouveaux changements font leur apparition que ce soit dans l’univers des réseaux sociaux, le search (Google) ou le marketing de contenu.
De nouvelles technologies arrivent dans nos vies, comme l’intelligence artificielle.
Les algorithmes sont plus performants et intelligents.
Toutes ces avancées rendent le marketing digital toujours plus précis, efficace … et difficile à appréhender.
La clé pour dompter le marketing à l’ère du digital est de rester au courant des nouvelles tendances pour ainsi comprendre comment vous allez orienter votre stratégie aujourd’hui et dans les années à venir.
En effet, ce qui a marché pour vous avant ne marchera peut-être plus maintenant parce qu’encore une fois le marketing digital est une industrie en constante évolution.
Après avoir effectué quelques heures de recherches pour vous aider à rester à jour sur l’actualité, je vous ai concocté un article reprenant les 16 tendances du marketing digital que vous ne devriez pas ignorer en 2021 (et après).
Vous allez y découvrir les tendances de :
- Médias sociaux
- Marketing d’influence
- La publicité sociale
- SEO
- Autres (IA, Newsletters payantes, contenus interactifs, etc.)
Commençons par parler des médias sociaux. C’est sûrement ce qui vous intéresse le plus.
Tendances du marketing digital : Médias sociaux
1) Les contenus éducatifs vont générer encore plus d’engagements
Sur les réseaux sociaux, le microcontenu a pris de nombreuses formes ces dernières années.
Des vidéos très courtes (souvent des extraits d’une vidéo plus longue).
Des citations.
Des posts « texte » comme sur LinkedIn.
Ces 18 derniers mois, j’ai vu fleurir sur Instagram et LinkedIn d’autres formes de contenus de plus en plus engageants.
Les premiers, ce sont les carrousels.
Sur Instagram, ils ont le vent en poupe. C’est le moyen parfait de partager du contenu éducatif (et utile) à votre audience. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ont tendance à être beaucoup partagés en Stories ou enregistrés.
Que ce soit LinkedIn ou Instagram, ces plateformes de contenus adorent que vous passiez du temps à regarder et interagir avec des contenus.
Justement, les carrousels sont des posts plus chargés et qui demandent un temps d’attention plus conséquent.
Regardez par exemple comment Pauline Sarda (spécialiste LinkedIn) utilise les carrousels Instagram pour vous donner des conseils et astuces à propos de LinkedIn.
Sur LinkedIn, les carrousels ont tout autant la côte, à la seule différence que vous devez les publier au format PDF (et non PNG).
Et si vous n’aimez pas publier de carrousels ?
Rassurez-vous, vous pouvez toujours publier des infographies ou des citations.
Voici un bon exemple de la part de Aline Bartoli de Thebboost.
Pauline Laigneau publie également des citations. Vous pouvez voir que l’engagement est au rendez-vous !
Et même si je ne peux même pas voir le nombre de partages ou enregistrements, je suis sûr qu’il y en a des centaines aussi.
Enfin, vous pouvez maintenant réunir vos contenus éducatifs au sein de « guides » sur votre profil Instagram.
Les guides vous permettent de réunir dans un seul endroit plusieurs posts qui parlent d’un même sujet (par ex. la publicité Facebook).
Quelle que soit leur forme, les contenus éducatifs récoltent un engagement fou sur les réseaux sociaux : commentaires, partages et enregistrements. L’engagement le plus recherché sur les réseaux sociaux.
En plus, ils se consomment plus facilement sur mobile qu’un ordinateur. Aujourd’hui, on dénombre plus de 3,6 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux sur mobile (soit 47% de la population mondiale).
Vous comprenez l’importance d’avoir un contenu mobile-friendly.
Bien sûr, ce ne sont pas de contenus que vous allez publier si vous vendez des vêtements.
MAIS, si votre public cible fait beaucoup de recherches avant de prendre une décision d’achat, c’est un signe que les carrousels éducatifs sont un type de contenu que vous pourriez intégrer à votre stratégie de contenu sur les réseaux sociaux.
Pas besoin d’en publier tous les jours.
Une fois par semaine, c’est largement suffisant.
Vous aurez également besoin d’un template à réutiliser de nombreuses fois pour vos carrousels.
Pour cela, je vous conseille d’utiliser des outils gratuits (ou payants) comme Canva, PowerPoint ou encore Keynote.
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2) Le commercial social va devenir la norme
Qu’est-ce que c’est le commercial social ?
Le commerce social est l’utilisation des réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou Pinterest comme moyen (ou outil) pour promouvoir et vendre des produits et services.
Ces dernières années, vous l’avez déjà vu avec les publications qui contiennent des produits tagués sur Facebook, Instagram et Pinterest.
Instagram Shopping vous permet par exemple de taguer un ou plusieurs produits sur une même image, une vidéo ou une Story.
Est-ce que les utilisateurs aiment ce type de publications ?
Cette étude d’eMarketer montre que les utilisateurs des réseaux sociaux ont de plus en plus tendance à interagir avec des publications contenant un produit tagué.
Et ce n’est pas près de s’arrêter si on en croit ces chiffres.
La raison qui explique la popularité et la montée en puissance du Social Commerce, c’est l’expérience d’achat sans friction.
C’est de plus en plus facile de réaliser un achat dès le moment où vous avez eu un coup de cœur sur un produit présent au sein d’une publication sociale.
Pour le moment, les réseaux sociaux agissent comme intermédiaire avant l’achat, c.-à-d. que vous identifiez un produit qui vous plaît, vous cliquez sur le tag, le produit apparaît et vous cliquez pour en savoir plus.
Vous êtes redirigé vers le site marchand pour ajouter le produit à votre panier, initier le paiement et acheter ensuite.
Jusqu’ici, rien de nouveau. Sauf qu’en 2020, cette tendance s’est accélérée avec le COVID-19 (et le confinement).
85 % des internautes ont effectué des achats en ligne, selon Facebook.
En réponse à ça, Facebook a lancé Facebook Shops pour faciliter le commerce en ligne (sur ses plateformes) et a annoncé toute une série de fonctionnalités pour vendre plus facilement au sein de ses plateformes.
Concrètement, Facebook Shop est une nouvelle interface, qui permet aux utilisateurs de découvrir des marques et d’acheter leurs produits dans l’application Facebook.
Une interface très similaire existe sur Instagram.
Chaque commerçant peut maintenant créer une boutique facilement, qui sera accessible via Facebook et Instagram. Ils pourront choisir les produits mis en avant, mais aussi personnaliser le shop en proposant une image de couverture.
Parmi les nouvelles fonctionnalités que Facebook a annoncées dans la foulée (et qui sont déjà disponible dans certains pays), vous allez pouvoir sauvegarder ou partager les produits qui vous intéressent.
Aux USA, il est déjà possible depuis le mois de septembre d’acheter directement via Instagram Checkout.
Rien qu’en lisant le nom de la fonctionnalité, vous avez compris qu’Instagram agira comme un intermédiaire au niveau du paiement et percevra des commissions sur les ventes générées.
Seuls BigCommerce et Shopify sont proposés dans un premier temps, d’autres plateformes seront intégrées par la suite.
Une question sur un produit (ou service) ? Facebook a pensé à vous.
Vous pouvez contacter le vendeur directement par WhatsApp, Messenger ou Instagram Direct pour obtenir plus d’informations sur un produit, ou pour suivre une livraison.
Facebook précise que, dans le futur, ces canaux permettront également d’acheter directement.
Dernièrement, Facebook a annoncé une fonctionnalité pour le moins intéressante : le live shopping.
Concrètement, l’entreprise présente ses produits au cours d’une vidéo en direct. Pendant cette présentation, les utilisateurs auront la possibilité de découvrir et acheter (en live) les produits mis en avant en surbrillance.
Cette fonctionnalité est déjà disponible aux USA pour les entreprises et créateurs qui utilisent la fonctionnalité Checkout.
En 2021 (et après), attendez-vous donc à faire vos achats sur Facebook et Instagram !
3) Les vidéos très courtes sont là pour rester (Instagram Réels, TikTok)
TikTok compte aujourd’hui plus de 800 millions d’utilisateurs actifs qui passent plus de 52 minutes par jour sur l’application, pour des contenus qui ne dépassent que rarement les 15 secondes.
En 2020, le format vidéo court et ludique sur TikTok a explosé.
Instagram a bien sûr été séduit par le format, et pas seulement l’outil proposé par TikTok.
Alors, ils ont lancé les Instagram Réels dans le courant de l’année. Un nouveau format de vidéo inspiré de TikTok, mais qui contient aussi des fonctionnalités propres.
Il a d’abord été déployé progressivement en France, en Allemagne et au Brésil sous forme d’expérimentation. À ce moment-là, les Instagram Réels avaient une durée maximale de 15 secondes.
Aujourd’hui, les Instagram Réels peuvent durer jusqu’à 30 secondes.
Le format Réels permet d’ajouter des filtres, de la musique et des effets. Finalement, cela semble très similaire aux Stories … sauf qu’il vous permet aussi et surtout de faire un rapide montage pour créer une séquence humoristique, créative et souvent virale.
Les Réels sont accessibles sur le profil des utilisateurs, mais également dans une section dédiée au sein de l’onglet « Explorer ».
D’après Guillaume Thévenin, responsable des partenariats avec les créateurs de contenu chez Instagram pour l’Europe du Sud, « l’accélération des contenus courts en vidéo est une tendance que l’on observe partout, y compris sur notre plateforme, où les vidéos de moins de 15 secondes représentent déjà 45% des vidéos postées dans le flux d’images ».
Pourquoi être sur TikTok ou faire des Instagram Réels ?
D’un côté, si vous êtes une marque qui cible la génération Z, vous avez tout intérêt à être sur TikTok puisque 41% des utilisateurs sont âgés entre 18 et 24 ans.
Et ils consomment des contenus courts et ludiques à longueur de journée sur TikTok.
De l’autre côté, avec Instagram Réels, vous pouvez également les toucher.
En plus, vous allez pouvoir augmenter votre portée organique (même si vous ciblez d’autres générations).
Comme toute nouvelle fonctionnalité qui apparaît sur un réseau social, celle-ci a tendance à être mise en avant par le réseau social pendant 6 à 12 mois au moins.
Je vois par exemple Pauline Laigneau publier des Réels toutes les semaines sur Instagram. Le nombre de vues de ses Réels est impressionnant, surtout si l’on prend en compte que le temps de création est relativement court.
Pour cette vidéo par exemple, vous pouvez observer qu’elle est très « simpliste » dans sa conception, mais terriblement efficace.
Elle contient 5 scènes (l’introduction, une scène par astuce, la conclusion). Les conseils sont de qualité et tout le monde est content !
En 15 secondes, vous avez appris quelque chose et vous passez à un autre Instagram Réel.
J’espère que vous vous rendez compte de l’opportunité que présentent les Instagram Réels.
Alors, sautez sur cette occasion. Comme toujours, une innovation sur un réseau social finit par se « normaliser » (et perdre de l’attrait) quand elle finit par être adoptée par le marché de masse.
C’est le cas des Stories ou des publications dans le fil d’actualités que tout le monde sait désormais utiliser … et dont la portée tend à diminuer progressivement.
4) Les marques ayant des valeurs fortes vont continuer à se développer
Ces dernières années (et encore plus en 2020), les marques qui nous ont touchés ou capté notre attention sont celles qui revendiquent haut et fort leurs valeurs.
Celles qui sont transparentes et authentiques. Celles qui défendent une cause et ont une mission forte.
En 2021 (et après), je pense que les consommateurs vont être encore plus sensibles au discours de ces marques, qu’il soit axé sur la responsabilité sociale, environnementale ou éthique.
Plus que jamais, les marques doivent soutenir et partager leur mission sur les médias sociaux.
Sur mon podcast, j’ai eu l’occasion de discuter avec des fondateurs de marques DNVB qui ont cette approche dans leur communication.
C’est le cas de Mina Storm.
Mina Storm est une marque de sous-vêtements pensés pour le confort et qui se démarque par son approche body-positive de la lingerie.
Dès ses débuts, la marque s’est engagée contre les diktats imposés par les plus grands de la lingerie en refusant de retoucher leurs photos et en sélectionnant leurs mannequins directement sur leurs réseaux sociaux, sans aucun critère de corps.
Sur Instagram, la marque s’appuie sur différents piliers de contenus pour communiquer, à savoir :
- Le confort
- Le respect de la femme
- L’environnement
Voici un exemple de publication où la marque donne des conseils pour avoir une démarche d’achat responsable durant les fêtes.
La marque LOLO a également adopté une approche extrêmement transparente au moment de dévoiler purement et simplement le prix de leur lingerie, le temps de confection, les matières utilisées, etc.
Quand on sait que les consommateurs font de plus en plus attention aux marques qu’ils choisissent, c’est clairement une communication impactante.
En effet, le consommateur d’aujourd’hui sait que les valeurs des marques qu’il suit et consomme sont aussi les siennes.
Pour terminer, je vous donne l’exemple de Justine Hutteau. Sur le compte Instagram de Respire, l’authenticité et la transparence sont des valeurs clés.
On y voit régulièrement l’équipe de Respire, les coulisses de l’entreprise, le développement des produits et ce qui les compose.
De cette façon, vous pouvez constater par vous-même que tous les produits de la marque Respire sont naturels, écoresponsables et made in France (comme présenté sur le site).
En plus, Justine Hutteau utilise parfaitement d’autres réseaux sociaux comme LinkedIn pour parler de son entreprise, son évolution et les challenges auxquels ils font face.
Voilà ce qu’on appelle du bon marketing par les valeurs 🙂
5) Le grand retour des émissions en direct et l’explosion des évènements virtuels
2020 a été l’année des évènements virtuels : émissions en direct, webinaires, conférences zoom, summits virtuels, etc.
On le sait, le confinement nous a forcés à rester à la maison pendant longtemps. De là, les marques, influenceurs et créateurs ont sauté sur l’occasion et se sont présentés en live.
Des entreprises comme Agorapulse ont (re)lancé des évènements virtuels comme What’s up Social.
Le format ? Des webinaires vidéo préenregistrés et diffusés chacun à un créneau spécifique sur 2 jours.
Pratique pour éviter les aléas du direct et garder la main sur la qualité des productions tout en gardant le côté événementiel avec un programme à suivre sur 2 jours.
Durant le confinement, je m’y suis mis aussi sur Facebook et Instagram afin d’aider et faire évoluer ma communauté. J’ai pu converser avec d’autres entrepreneurs et experts du marketing digital.
Des marques comme Mina Storm ont réalisé de nombreux évènements en direct sur Instagram. Pas pour vendre des sous-vêtements, mais pour parler de sujets qui concernent les femmes d’aujourd’hui :
- Confiance en soi
- Se libérer du regard des autres
- Trouver sa voie
- Etc.
Je pense que ces évènements virtuels (qu’ils sont en direct ou non) vont continuer à remplir nos fils d’actualités, d’autant plus qu’il s’agit d’une fonctionnalité principale sur la plupart des plateformes de médias sociaux – LinkedIn, Instagram, Facebook et TikTok.
Sur Facebook et Instagram, il sera bientôt possible d’acheter durant une émission en direct. Donc, je vous laisse imaginer l’intérêt pour les marques de faire plus d’émissions en direct.
Découvrez aussi comment lancer votre propre émission Facebook live dans cet article de mon blog.
6) Les podcasts
J’ai envie de vous partager une dernière (grosse) tendance des médias sociaux, il s’agit des podcasts.
Ce format n’est pas du tout nouveau, il est apparu dans les années 2000.
Il a perdu en popularité et il est remonté rapidement ces dernières années, notamment aux USA.
En 2021, les marketeurs et entreprises vont suivre la tendance et lancer un podcast.
J’ai des statistiques qui le prouvent.
En 2019, on recensait déjà 700.000 podcasts (contre 550.000 en 2018) et plus de 29 millions d’épisodes.
Si on compare les podcasts au blogging, la différence est abyssale. Il y a plus de 500 millions de blogs dans le monde !
Qu’est-ce qui explique la croissance des podcasts ces dernières années ?
Les podcasts s’intègrent parfaitement à un mode de vie actif parce qu’on peut les consommer de manière passive ou indirecte.
En d’autres mots, vous pouvez écouter activement un podcast en faisant quelque chose d’autre (ex. : cuisine, sport, dans les transports, etc.).
Ce simple constat fait que les podcasts montent en popularité, déjà depuis quelques années aux USA où il est devenu normal d’écouter son podcast en allant au travail (les temps de transport étant souvent plus longs) et chez nous maintenant en Europe.
Une étude conduite par Edinson Research en mars 2019 a d’ailleurs montré que les Américains passent en moyenne 17 heures par semaine à écouter des podcasts !
Cette même étude révèle que plus d’un américain sur deux a déjà écouté un podcast et que 32% d’entre eux ont écouté un podcast le mois dernier.
Et les Français ?
Selon une étude d’Opinion Way pour Audible, 39% des Français ont déjà écouté un podcast (ce chiffre date de 2017, il a sans doute évolué depuis).
Voilà donc une opportunité à ne pas manquer.
En plus, les podcasts sont beaucoup moins concurrentiels que le blogging ou la vidéo.
En théorie, vous devriez pouvoir vous faire une place bien plus facilement avec les podcasts que la vidéo ou les articles de blog, d’autant plus que vous pouvez rapidement avoir de la traction sur votre podcast grâce aux interviews et partages des personnes interviewées.
Récemment, j’ai lancé un podcast qui s’appelle Le Rendez-vous Marketing. En 6 mois et avec 13 épisodes publiés, le podcast a déjà fait 20.000 écoutes.
Je vous explique dans cet article la méthodologie exacte que j’ai utilisé pour créer mon podcast, faire le montage des épisodes (sans compétence technique), trouver mes premiers invités et faire la promotion du podcast !
Tendances du marketing digital : Marketing d’influence
7) Les micro-influenceurs seront plus sollicités
Selon InfluencerDB, les taux d’engagement des influenceurs diminuent et ont même atteint un niveau historiquement bas (à peine 1,9% pour des posts sponsorisés au Q1 de 2019).
La raison ?
Il y a beaucoup trop de posts sponsorisés sur Instagram.
La solution ?
Collaborer avec plus d’influenceurs (quantité), mais ceux qui ont un taux d’engagement supérieur. En d’autres termes, les marques vont devoir se tourner vers des micro-influenceurs.
De toute façon, les influenceurs sont déjà très occupés et sollicités par des dizaines de marques. S’ils sont sollicités, ils coûtent forcément plus cher (loi de l’offre et la demande).
En plus, ils sont plus habiles en négociation ou sont accompagnés par des agences.
Les micro-influenceurs, à l’inverse, ont des petites communautés ciblées.
De quelle taille, me direz-vous ?
Cela dépend.
On peut dire que vous êtes considéré comme « micro-influenceur » si vous avez une communauté qui se situe entre 1000 et 100.000 personnes.
C’est la tranche qui revient le plus souvent.
Tout dépend de l’industrie.
Par exemple, il existe des centaines de blogueuses mode sur Instagram dont le nombre d’abonnés se compte en dizaines de milliers. Elles sont considérées comme des micro-influenceurs.
Par contre, dans le marketing digital, rares sont les influenceurs qui ont plus de 50.000 abonnés. Et s’il y en a un, on ne le considérera évidemment pas comme un micro-influenceur.
Quelle est la grande différence avec les « gros » influenceurs ?
Il y en a plusieurs.
Les micro-influenceurs ont des communautés plus engagées, c.-à-d. qu’ils récoltent un taux d’interaction plus important pour chaque post.
Typiquement, des micro-influenceurs ont des taux d’interaction par post qui peuvent monter jusqu’à 20% ! (Oui, vous avez bien lu.)
Un tel taux d’interaction est impensable pour un influenceur.
Selon InfluencerDB, le taux d’engagement des influenceurs Instagram ayant au moins 10.000 followers reste stable à environ 3,6%.
Par contre, les influenceurs avec 5.000 à 10.000 abonnés ont un taux d’engagement de 6,3% et ceux qui ont entre 1.000 et 5000 abonnés ont un taux d’engagement encore plus élevé à 8,8% !
Comme les micro-influenceurs ont une communauté plus petite et qu’ils sont moins sollicités par les marques, ils coûtent moins cher !
Cerise sur le gâteau, ils sont plus proches de leurs abonnés, ce qui veut dire que lorsqu’ils font la promotion d’un produit, il y a plus de chances qu’ils y croient.
À l’inverse des célébrités aux millions de followers qui essaient de vendre un produit. Nous savons tous que rien de tout ça n’est vrai !
D’après l’agence HelloSociety, « les campagnes qui font appel aux micro-influenceurs ont un taux d’engagement 60% supérieur et poussent 6,7 fois plus les followers vers un comportement d’achat que les grands prescripteurs, rendant les stratégies annonceurs beaucoup plus rentables. »
Aujourd’hui, les marques n’hésitent donc plus à faire appel aux micro-influenceurs.
Regardez ce post qui a récolté 311 réactions et 42 commentaires :
À votre avis, combien de personnes suivent ce compte ?
2000 ? 5000 ? 10.000 ?
Essayez de deviner …
2500 personnes suivent ce compte, ce qui nous fait un taux d’interaction de 15% (353 divisé par 2300) sur la publication ! Et il s’agit pourtant d’une promotion 😉
Vous comprenez pourquoi il est intéressant de développer des relations avec des micro-influenceurs.
Peut-être que comme moi vous ne connaissiez pas la marque Rosefield, celle qui était mise en avant dans le post que je vous ai montré.
Mais, est-ce que vous connaissez Daniel Wellington ?
Probablement !
Cette marque aussi fait appel à des micro-influenceurs.
Ce compte a tout juste 2250 abonnés et le taux d’interaction est très élevé également.
En 2021, on peut s’attendre à ce que les micro-influenceurs soient plus sollicités par les marques.
Découvrez comment contacter des influenceurs réseaux sociaux (et obtenir une réponse favorable) dans cet article de mon blog.
8) Le marketing d’influence sur TikTok : the place to be
Vos influenceurs préférés sont sûrement sur TikTok.
Les « jeunes » (génération Z) sont sur TikTok en masse.
Alors, ne soyons pas vraiment étonnés que des entreprises désireuses de faire connaître leurs produits ou services, en particulier aux « jeunes », travaillent avec ces influenceurs.
Depuis longtemps, nous associons le marketing d’influence à Instagram – c’est là que sont nés les premiers ambassadeurs des marques et les partenariats rémunérés.
Mais, je pense que cette année, on entendra de plus en plus parler de campagnes de marketing d’influence sur TikTok, surtout quand on connait la portée et l’engagement que les utilisateurs de TikTok peuvent obtenir avec la vidéo.
On dirait que de nombreuses marques ont déjà commencé à en faire. En voici quelques-unes : Haribo, Too Faced, Guess, Chipotle ou Elf Cosmestics.
Dans cet article qui relaye 5 campagnes d’influence originales et bien pensées, j’ai pu découvrir à quel point les campagnes d’influence sur TikTok sont différentes de celles sur Instagram (logique !).
Par exemple, Haribo a lancé le #MaoamChallenge et a invité l’audience à se déchaîner en musique à l’image du « fun » que ses pâtes à mâcher « Maoam » sont capables de déclencher.
Pour cette campagne virale, Haribo a convié plusieurs influenceurs dont Sacha Smiles (712K abonnés sur TikTok), jeune homme de 21 ans, qui a obtenu plus de 120K likes sur cette vidéo.
Clairement, le ridicule ne tue pas. Maintenant, ça rapporte même de l’argent !
Si vous voulez en savoir plus sur le marketing d’influence sur TikTok, Sarah Levin de l’agence Stellar en a parlé sur mon podcast. Voici le lien pour écouter l’épisode.
Tendances du marketing digital : Publicité sociale
9) Plus d’automatisation (et donc plus de stratégie et créativité)
Si vous êtes un lecteur régulier de mon blog, vous savez que je parle beaucoup de publicité Facebook et que, ces derniers temps, j’ai évoqué le sujet de l’automatisation des publicités Facebook et Instagram.
Ces 2 dernières années, Facebook a grandement simplifié et amélioré sa plateforme, au point que les bonnes pratiques actuelles en matière de campagnes de conversions sont l’automatisation d’un maximum d’éléments :
- L’optimisation du budget de la campagne. Facebook répartit automatiquement le budget de votre campagne, en temps réel, au sein de vos ensembles de publicités (plus d’informations au point 1 de cet article).
- Les placements automatiques. Fort de ses 18 placements publicitaires, Facebook encourage toujours plus les annonceurs à conserver l’option « placements automatiques » afin que son algorithme choisisse à votre place où diffuser vos publicités.
- Les publicités dynamiques : Facebook montre automatiquement les produits de votre catalogue aux personnes que vous ciblez, qu’elles aient déjà visité votre site web ou non.
- Le contenu créatif dynamique. Cette option vous permet de tester facilement plusieurs variations d’une image/vidéo, titre, accroche, description du lien et appel à l’action (jusqu’à 10 images/vidéos et 5 pour les autres éléments). Facebook crée les publicités, à votre place, à partir des ressources que vous lui fournissez.
L’ensemble de ces 5 tactiques publicitaires basées sur l’automatisation porte le nom de « POWER5 ».
Facebook croit fermement que son algorithme est plus intelligent que les humains pour cibler votre client idéal.
En conséquence, Facebook incite les annonceurs à passer moins de temps à créer et optimiser leurs campagnes, mais plus de temps à réfléchir à leur stratégie et leurs contenus créatifs.
Sur ce dernier point, je vous conseille de vous y mettre dès maintenant et apprendre les bases de la création de contenu publicitaire sur Facebook.
Qu’il s’agisse d’images soigneusement choisies et qui attirent l’attention ou de vidéos publicitaires qui performent dans des campagnes média, j’ai déjà produit du contenu là-dessus :
- Les 11 formats de publicités Facebook décryptés (et comment faire le bon choix)
- Les 5 étapes à suivre pour écrire une publicité Facebook magnétique
- #2 – L’art de créer des vidéos performantes pour vos campagnes média avec Jérémy Bendayan de Splashr
Après avoir développé ces 3 compétences, vous pouvez l’internaliser ou l’externaliser.
Même si vous ne maîtrisez pas des outils comme Adobe Premier ou After Effects, vous pouvez toujours réaliser votre contenu vidéo avec des logiciels comme Animoto, Promo.com ou Mojo.
Ces logiciels ont des templates de qualité pour réaliser des vidéos publicitaires, mais cela ne remplacera jamais un motion designer armé de la suite Adobe 😉
Retenez que l’automatisation des publicités Facebook est bien réelle et va continuer à vous faciliter la vie. Il est même possible qu’un jour Facebook vous propose de gérer automatiquement vos publicités …
Ce jour arrivera peut-être, mais je reste persuadé que les gestionnaires de campagnes digitales auront toujours du travail dans 10 ans. En tout cas, je l’espère 🙂
Si vous voulez connaître le fonctionnement de la publicité Facebook ou Instagram, il vous suffit de télécharger le guide de la publicité Facebook ou le guide de la publicité Instagram que j’ai édités et mis à jour 😉
10) La fin des cookies tiers (et une protection des données accrue)
Le saviez-vous ?
D’ici 2022, les cookies tiers – qui sont ceux principalement utilisés par les annonceurs – seront supprimés de Google Chrome, le navigateur plus populaire de la planète avec plus de 60 % de part de marché ?
Grâce aux cookies, les media buyers ont pu acquérir une connaissance extrêmement fine des audiences, optimiser leurs campagnes et mesurer précisément leur efficacité.
Cela annonce un véritable tsunami pour une société comme Facebook puisque son pixel Facebook (petit bout de code que vous installez sur votre site pour le tracking de vos campagnes et la création d’audiences personnalisées) se base sur les cookies tiers.
En réalité, des navigateurs comme Firefox et Safari bloquent déjà de nombreux cookies tiers.
Donc, votre pixel Facebook sera presque inefficace en 2022 🙁
Mais, en réalité, il est déjà moins efficace, car des internautes bloquent déjà les cookies tiers. D’autres navigateurs comme Firefox et Safari (navigateur d’Apple) qui bloquent tous les 2 de nombreux cookies tiers.
Tout récemment (fin 2020), Apple (un autre ennemi de Facebook) a annoncé une mise à jour de son système d’exploitation mobile iOS 14.
Cette mise à jour inclut un changement majeur au sein des paramètres de confidentialité des appareils mobiles iOS.
À partir de maintenant, les annonceurs devront désormais demander l’autorisation aux utilisateurs de smartphone iOS pour pouvoir collecter et partager des données à l’aide de l’identifiant dédié aux publicités (IDFA).
Cette modification du IDFA va à la fois impacter les annonceurs puisqu’ils ne pourront plus récolter autant de données sur les personnes qui vont sur le site ou leur app via un appareil iOS.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’auparavant, le consentement était implicite puisqu’il était enterré dans votre politique de confidentialité.
Sauf que maintenant, quand vous irez sur un site ou une app iOS, vous verrez un pop-up de ce type :
Vous l’avez compris, ce n’est que le début d’immenses problèmes pour des sociétés comme Facebook.
Tous ces changements ayant pour but de préserver nos données et leur utilisation vont grandement impacter les annonceurs … et des sociétés comme Facebook.
Quelles solutions ?
Pour la fin des cookies tiers, Facebook a déjà bien travaillé.
Il propose maintenant aux annonceurs le Conversions API.
En quelques mots, cette technologie permet de partager des évènements web et hors ligne clés ou des actions client (inscriptions, ajouts au panier, achats …) directement depuis votre serveur vers votre Business Manager Facebook.
Et en ce qui concerne iOS, Facebook est seulement en train d’en trouver ! Sur cette page, Facebook semble apporter régulièrement de nouvelles solutions pour vous adapter à cette mise à jour.
Tendances du marketing digital : SEO
11) Les résultats de recherche évoluent … et votre trafic organique risque de diminuer
Aujourd’hui, plus que jamais, vous voulez des réponses tout de suite.
Vous n’avez déjà plus envie de faire une recherche sur Google, explorer 3 sites et lire 8 articles avant de trouver votre réponse.
C’était peut-être révolutionnaire il y a 10 ans.
Ça ne l’est plus maintenant.
Google veut fournir les réponses à vos questions tout de suite pour que vous reveniez constamment sur son site faire des recherches.
Google devient un moteur de réponses, et moins un moteur de recherches. C’est la tendance qui se dégage.
Comme l’explique très bien le BDM dans cet article, « Google, via le knowledge graph, les featured snippets et d’autres données structurées, devient de plus en plus un moteur de réponse. L’objectif de Google n’est pas de diriger le trafic vers les sites les plus pertinents, son but est de servir directement la réponse à l’internaute ».
En conséquence, les résultats de recherche (SERP) vous poussent à moins cliquer sur les liens de recherche !
Il y a de plus en plus de « featured snippets » (extraits optimisés) qui vous donnent une réponse tout de suite.
La fonctionnalité « autres questions posées », introduite en 2018, prend de l’importance.
Toutes ces publicités et fonctionnalités poussent les résultats organiques vers le bas. Neil Patel a d’ailleurs comparé les résultats de recherche pour un mot clé donné entre 2015 et 2019.
La différence est flagrante. Le premier résultat de recherche (organique) est toujours plus bas sur la page.
Si tout ce que je viens de vous dire ne vous parle toujours pas, comprenez qu’il sera inévitablement PLUS difficile d’obtenir du trafic organique provenant de Google PARCE QUE Google cherche à fournir directement des réponses à vos questions notamment grâce aux featured snippets et autres fonctionnalités de recherche.
Une étude menée par Rand Fishkin (SparkToro) grâce à des données récoltées par Jumpshot le prouve : on clique de moins en moins sur les résultats de recherche Google.
Plus d’un milliard de requêtes sur Google US ont été analysées et 50,33% d’entre elles n’ont reçu aucun clic (cette étude date de juin 2019), ce qui veut dire que vous obtiendrez une réponse directement sur la page des résultats de recherche de Google (SERP) sans que vous ayez à cliquer sur un lien et visiter un site web.
Par exemple, à la question « quelle quantité de pâtes par personne », Google me donne une réponse « acceptable » grâce aux featured snippets et les autres questions posées.
Si je cherche à savoir où se trouve Bruxelles, Google me sert la réponse sur un plateau d’argent en me montrant Bruxelles sur la carte …
En bref, pour vous adapter à la baisse de trafic organique, vous allez devoir adopter une approche multicanal (détaillée au point 15 de cet article) et chercher à vous positionner sur des mots clés de longue traîne.
12) L’expérience utilisateur deviendra centrale en 2021 pour Google
Pourquoi me direz-vous ?
C’est très simple.
Comme vous le savez peut-être, votre position dans les pages de résultats du moteur de recherche Google dépend de nombreux critères de classement imposés par Google (il y en a plus de 200).
Parmi ceux-ci :
- L’autorité de votre nom de domaine
- Les mots clés
- Les backlinks
- Le titre SEO
- La longueur du contenu
- Etc.
Mais, il y a un facteur auquel Google accorde beaucoup d’importance aujourd’hui : l’expérience-utilisateur.
Google a son propre algorithme pour mesurer l’expérience utilisateur : Google Page Experience.
Cet algorithme va connaître une mise à jour majeure en mai 2021. De nombreux experts SEO considèrent que l’expérience utilisateur deviendra centrale dès cette mise à jour.
Cette mise à jour aura donc un impact certain sur votre référencement naturel si l’on en croit leurs prédictions.
La principale nouveauté de la mise à jour de Google Page Experience est la prise en compte des indicateurs permettant d’évaluer le temps de chargement. Google va utiliser les Signaux web essentiels (Core Web Vitals) pour estimer le temps de chargement :
- LCP, Largest Contentful Paint : cet indicateur mesure le temps de chargement. Google estime que « le temps nécessaire pour afficher le plus grand élément visible d’une page web doit être inférieur à 2,5 secondes ».
- FID, First Input Delay : cet indicateur mesure l’interactivité. Google estime que « les sites doivent s’efforcer de ne pas dépasser un FID de 100 millisecondes ».
- CLS, Cumulative Layout Shift : cet indicateur mesure la stabilité visuelle de l’interface utilisateur. Google estime que « les sites doivent s’efforcer de ne pas dépasser un score CLS de 0,1 » (il s’agit d’un indice).
Auparavant, Google se concentrait essentiellement sur la qualité de vos contenus sur les critères E-A-T (Expertise – Authority – Trust) qui mettait en lumière l’expertise de l’auteur, son autorité et la fiabilité du contenu.
Même si la qualité du contenu restera toujours un facteur de classement important en 2021, vous ne devriez pas négliger pour autant l’expérience utilisateur, à savoir :
- L’ergonomie mobile
- Le temps de chargement de votre site (Plus votre site se charge rapidement, au mieux)
- L’accessibilité du contenu
- Les éléments intrusifs (à éviter)
- La navigation sécurisée
- Le HTTPS
Voici une belle infographie réalisée par SEOQuantum qui résume assez bien les différents signaux de la Google Page Experience et auxquels vous devriez faire de plus en plus attention à partir de maintenant.
Dans cet article, Le BDM vous donne des solutions et ressources pour vous adapter dès aujourd’hui à cette mise à jour.
Tendances du marketing digital : IA, Newsletters payantes et contenus interactifs
13) L’intelligence artificielle (IA)
Depuis quelques années déjà, l’intelligence artificielle (IA) fait partie de nos vies.
L’exemple que j’ai toujours en tête quand je pense à l’IA, c’est Siri qui existe depuis 2011 !
Aujourd’hui, Siri est même capable de vous rappeler des coups de téléphone importants à passer …
L’intelligence artificielle ce n’est pas quelque chose de très humain et on peut comprendre que certains y soient réticents.
Pourtant, nous verrons que les chatbots (robots conversationnels) sont plutôt bien adoptés par les internautes.
Les assistants vocaux
Vous les connaissez déjà :
- Siri d’Apple
- Google Assistant
- Alexa d’Amazon
- Cortona de Microsoft
Ils n’ont rien d’humain, mais ils sont sacrément intelligents !
Prenons Alexa.
Alexa, c’est un peu votre assistant à qui vous pouvez demander toutes sortes de choses et qui fait les recherches à votre place.
Par exemple, si vous voulez aller en vacances à Ibiza, vous pouvez demander à Alexa :
- Quels sont les meilleurs hôtels
- Quel temps il fera la semaine prochaine
- Quels sont les meilleurs endroits à visiter …
Cette technologie est déjà bien adoptée aux USA.
Pour en savoir un peu plus sur Alexa, je vous recommande cette vidéo de Gary Vaynerchuk qui prétend qu’Alexa est le nouveau moteur de recherche vocal, et futur concurrent de Google.
Dans les prochaines années, attendez-vous à voir des entreprises intégrer Alexa et la recherche vocale à leur stratégie digitale.
La personnalisation
L’intelligence artificielle ouvre aussi la porte à la personnalisation des contenus, des offres et des publicités.
Parmi les exemples connus de personnalisation, on retrouve la page d’accueil personnalisée selon vos visites passées et les produits que vous avez recherchés sur un site e-commerce.
Je pense à Amazon ou Zalando.
Amazon aime aussi vous faire des recommandations selon vos recherches passées :
Les consommateurs s’attendent eux-mêmes à retrouver une page d’accueil personnalisée ou des offres pertinentes par rapport à ce qu’ils ont déjà vu sur votre site.
14) L’économie de l’abonnement et la montée en puissance des Newsletters payantes
Cela fait longtemps que nous sommes entré dans l’économie de l’abonnement.
Auparavant, nous avions un abonnement à la télévision, Internet et au téléphone. Et, c’est (presque) tout !
Aujourd’hui, nous sommes abonnés à des logiciels, des cours en ligne, des cours collectifs et j’en passe …
Cependant, ces dernières années, de nouveaux services basés sur un abonnement ont émergé.
Le premier que j’ai en tête, c’est OnlyFans.
Voici ce que dit Wikipedia sur OnlyFans : « OnlyFans est un service en ligne d’hébergement de contenu photo et vidéo accessible sur abonnement, basé à Londres. Les créateurs de contenu peuvent gagner de l’argent via la plateforme auprès d’usagers qui s’abonnent à leur profil. »
C’est en quelque sorte un Instagram payant où sont réunis influenceurs, candidats de télé réalité, acteurs, sportifs… Des centaines de milliers de personnalités publiques, venant de tous les horizons et de tous les secteurs, possèdent déjà un compte sur la plateforme.
Le succès est au rendez-vous.
En 2020, OnlyFans prévoit de générer plus de 2 milliards de dollars de ventes au total selon Bloomberg.
OnlyFans n’est qu’une représentation de notre économie de l’abonnement.
Il y en a d’autres dont je voulais vous parler : les Newsletters payantes.
Qui aurait cru qu’un jour on payerait pour une Newsletter ?
Sachez qu’aux USA, elles existent depuis des années ! Comme toujours, elles débarquent des années plus tard dans notre économie.
Avec des services comme Substack, de nombreux créateurs de contenus génèrent des revenus récurrents plus ou moins élevés grâce à leurs abonnés payants.
Évidemment, plus vous avez d’abonnés payants, plus vous générez des revenus récurrents importants.
Inutile de vous dire que c’est extrêmement difficile de générer des millions avec une Newsletter payante, mais je pense que cela va (vite) se produire !
Imaginez que vous facturez l’accès à votre Newsletter payante le prix de 10€/mois. Avec 10.000 abonnés, vous générez 100.000€/mois, soit 1,2 million d’euros sur un an 🙂
Alors, quelle est la différence entre les Newsletters gratuites et payantes ?
Du contenu unique qui ne peut pas se retrouver ailleurs ou gratuitement sur Internet. Voici quelques exemples :
- Interviews et podcasts (privés)
- Des études de cas
- Des cours et formations
- Du coaching et conseils personnalisés
- Des rapports et analyses d’un marché donné
- Des prévisions des tendances (en bourse par exemple)
- Etc.
Je suis déjà abonné à une Newsletter payante et j’en ai découverte une autre récemment. La Newsletter Snowball sur les finances personnelles.
Elle existe en version gratuite et payante.
Visiblement, la version payante permet de recevoir un condensé de l’actualité financière, un « cashback » en fin d’année basé sur les revenus de Snowball et des apps pour choisir les meilleures actions en bourse.
Plutôt tentant, pas vrai ?
Surtout quand on voit que la Newsletter coûte seulement 6€/mois ou 60€/an !
15) Le contenu interactif (encore et toujours)
Le marketing digital, ce n’est plus seulement écrire des articles de blog pour le SEO et attendre que le trafic arrive.
Internet est interactif maintenant.
Pensez au chat en direct sur les sites e-commerce.
Vous allez me dire qu’une publication sur les réseaux sociaux est un contenu interactif et que cela existe depuis déjà des années.
C’est vrai, ces publications créent de l’engagement (commentaires, partages, réactions), mais il semble que cela soit moins efficace qu’auparavant.
Pour se différencier, les marques et entreprises doivent adopter de nouvelles formes de contenu plus interactives.
Voici quelques exemples :
Les Quiz
Pour générer des leads, vous pourriez utiliser des guides ou livres blancs comme je le fais.
Mais, vous pouvez mieux faire.
Sur la page d’accueil de son site, Ramit Sethi vous propose un quiz pour que vous puissiez connaître votre potentiel de revenus.
Vous répondez tout simplement aux questions et pour connaître vos résultats, vous devrez donner votre email pour les recevoir …
Astucieux.
On retrouve aussi des quiz sur des sites e-commerce.
Cela vous permet de choisir vous-même le produit le mieux adapté à votre situation selon vos réponses au quiz.
Le Live Streaming
Les vidéos en direct sont une autre forme de contenu interactif.
Selon Facebook, les utilisateurs passent 3 fois plus de temps à regarder des Lives et commentent 10 fois plus sur un Live qu’une vidéo normale.
Aujourd’hui, vous pouvez passer en direct sur pratiquement toutes les plateformes sociales : Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, YouTube, etc.
Et vous pouvez le faire simultanément. Neil Patel conseille de réaliser plusieurs vidéos en direct simultanément sur plusieurs plateformes. De cette façon, vous touchez votre audience là où elle se trouve à l’instant t.
Attention, cette stratégie demande des moyens puisque vous devez avoir plusieurs caméras et un ou plusieurs modérateurs pour repérer et répondre aux commentaires des spectateurs.
Les sondages
Ils sont très efficaces pour impliquer votre audience dans certaines décisions de votre entreprise ou récolter du feedback.
Par exemple, si vous venez d’écrire un livre, vous pourriez proposer deux couvertures de livre à votre audience et leur demander laquelle vous devriez choisir.
Sur Facebook, les sondages ressemblent à ça :
L’année passée, ils ont débarqué dans les vidéos préenregistrées et les vidéos en direct sur Facebook.
Les sondages dans les Stories
Les Stories Instagram sont également un type de contenu qui suscite pas mal de réactions.
Vous pouvez également ajouter des sondages pour pimenter vos Stories, mais vous le savez déjà !
En 2018 et 2019, Instagram a introduit les Stickers « Questions », « Discussion » et « Quiz » pour renforcer encore plus la relation que vous pouvez développer avec votre audience.
Voici un exemple :
Les sondages dans les publicités
En 2019, les sondages ont aussi débarqué dans les publicités Facebook et Instagram.
Ils étaient d’abord disponibles uniquement pour les publicités dans les Stories Instagram.
Ils le sont aussi dans les publicités du fil d’actualités Facebook (format d’image unique et vidéo).
La preuve que Facebook veut (aussi) rendre ses publicités plus interactives, bien conscient du fait que les utilisateurs ne peuvent plus s’empêcher de cliquer sur tout ce qui bouge.
Les publicités en réalité augmentée
Il y a un an, la nouvelle était tombée : Facebook teste les publicités en réalité augmentée sur un petit groupe d’annonceurs.
Vous pourrez bientôt essayer virtuellement un rouge à lèvres ou des lunettes de soleil en passant par la caméra de votre téléphone. Encore un exemple de publicité « mobile-first » et interactive.
Cependant, Facebook n’a pas encore communiqué sur le déploiement global de ce format publicitaire, mais cela ne devrait plus tarder.
16) Le nombre de points de contact avant la conversion va augmenter
Bravo, vous avez lu jusqu’ici !
Je suis sûr que votre cerveau bouillonne et que vous vous dites : par où commencer ?
La réalité, c’est qu’en 2021, vous ne pouvez plus dépendre d’un seul canal marketing comme ce fut le cas il y a 5 ans.
Je vous explique pourquoi.
Dans cet article, je vous ai parlé de nombreuses plateformes ou contenus qui peuvent être intégrés dans votre stratégie digitale, comme :
- Google (SEO)
- Les émissions en direct
- Le microcontenu
- Les publicités sociales
- Les vidéos
- Les podcasts
- Le contenu interactif
- Etc.
Aujourd’hui, il n’est plus suffisant d’être présent sur une seule plateforme, il est plus intéressant d’en intégrer plusieurs dans votre stratégie.
Sur Internet, on dit qu’il faut en moyenne 7 points de contact avant qu’un parfait inconnu devienne client chez vous.
Aujourd’hui, il en faut probablement le double, tellement vous êtes actif sur plusieurs médias/plateformes en même temps.
Votre attention est de plus en plus difficile à obtenir et il va falloir s’y faire.
Vous ne pouvez pas dépendre d’une seule plateforme pour obtenir ces 15 points de contact.
C’est possible bien sûr, mais c’est risqué (vous n’avez aucun contrôle sur les algorithmes de Google, Facebook … et le reste).
Pour réussir, vous devez combiner (ou intégrer) ensemble dans votre stratégie digitale plusieurs canaux ou médias.
Vous n’avez pas d’autres choix que de réutiliser votre contenu et de l’adapter à chaque plateforme sur laquelle vous le distribuez.
Je vous conseille d’utiliser le modèle de la « pyramide du contenu », conceptualisé par Gary Vaynerchuk, pour transformer un contenu « pilier » en des dizaines de micro-contenus adaptés aux codes de chaque plateforme.
L’idée est simple.
La première étape consiste à produire un contenu pilier sur une plateforme : YouTube, Apple Podcasts ou votre propre site (ex. : un article de blog comme celui que vous êtes en train de lire).
Les personnes qui vous suivent le retrouveront par la recherche, et ce, pendant des mois/années.
Ils le découvriront aussi au moment de sa sortie. Vous pouvez bien sûr en parler autour de vous ou dans votre Newsletter si vous avez une liste email.
La deuxième étape consiste à reprendre ce contenu « pilier » et le distribuer en petits morceaux (microcontenu) sur les plateformes sociales (Facebook, Instagram, IGTV, Medium, etc.)
Par exemple, un article de blog peut se transformer en :
- Un résumé vidéo d’une minute sous forme d’images et de clips vidéo (idéal pour obtenir des partages sur les réseaux sociaux)
- Une vidéo face-caméra dans laquelle vous reprenez les différents points de l’article de blog
- Une publication Facebook, Instagram ou LinkedIn qui récapitule la conclusion de l’article
- Des Stories Instagram (une astuce par « Story »)
- Un ou plusieurs mini-articles sur LinkedIn Publishing
Retrouvez d’autres façons originales de réutiliser votre contenu dans cet article de mon blog.
Comme cela représente un vrai travail, vous pouvez choisir de le faire vous-même si vous avez du temps ou engager un freelance qui le fera à votre place si vous pouvez vous le permettre.
Enfin, avant de commencer à réutiliser votre contenu, prenez le temps de créer un véritable processus que vous pourrez reproduire vous-même en quantité ou le déléguer.
Gary Vaynerchuk vous fournit des pistes dans ce slide deck très complet.
Conclusion
J’espère que cet article vous a aidé à y voir plus clair sur les tendances du marketing digital !
La plupart des tendances mentionnées dans cet article sont déjà adoptées par de nombreuses grandes marques. Je pense notamment à :
- Instagram Shopping et Facebook Shops
- L’automatisation des publicités
- Le marketing par les valeurs
- Les contenus interactifs
- Le marketing d’influence sur TikTok
- Les partenariats avec les micro-influenceurs
Ce n’est pas le cas de toutes les PMEs qui ont encore du chemin à parcourir.
Si vous en êtes une, vous avez remarqué que faire appel aux micro-influenceurs est une stratégie à tester cette année (car peu coûteuse). Passer régulièrement en direct (simultanément) sur les réseaux sociaux peut aussi vous aider à interagir avec votre communauté.
Pour les réseaux sociaux, retenez que l’engagement reste le facteur le plus important pour votre réussite, quelle que soit la plateforme.
Ce qui est sûr, c’est que ces prochaines années, il faut s’attendre à voir l’intelligence artificielle envahir notre monde avec des robots toujours plus intelligents, l’adoption des assistants vocaux comme Alexa, etc.
Je mise aussi une petite pièce sur les podcasts et les Newsletters payantes ! Je pense que, ces prochaines années, nous allons découvrir bien plus de podcasts et payer pour lire des Newsletters.
Quelle tendance du marketing digital allez-vous intégrer dans votre stratégie cette année ?